Institutionnellement, il n’existe pas de pendant au SAP pour l’analyse et la formulation de propositions en matière de sécurité alimentaire structurelle. Il est proposé qu’une Cellule Technique d’Analyse Structurelle (CAS) s’occupe désormais de cette fonction.
A titre indicatif, la Cellule Technique d’Analyse Structurelle (CAS) traite des questions suivantes :
- l’identification et le pilotage d’études et d’analyses thématiques réalisées sur les thèmes liés à la sécurité alimentaire et à la vulnérabilité structurelle,
- le renforcement de la convergence des preuves entre les analyses de sécurité alimentaire, de nutrition, et de pauvreté, notamment en vue de développer des modes de ciblage cohérents et opérationnels,
- l’évaluation des performances et l’exploitation des enseignements tirés des modèles de prévision et de simulation (IAP, MATA, Modèle de risque),
la conduite des analyses thématiques et stratégiques de la sécurité alimentaire (dérivées du tableau de bord des IOV de la SNSA), l’élaboration du « Rapport annuel sur l’état de la sécurité alimentaire » dans son volet structurel, et la compilation des autres volets pour un document si possible unique, - la publication de l’Atlas triennal sur la SA,
- l’alimentation permanente de la centrale d’information sur base de travaux propres et d’autres sources d’informations,
- l’exploitation des données en provenance des SI et des observatoires régionaux sur la sécurité alimentaire,
- l’évaluation de l’utilisation faite des informations et des recommandations en provenance des dispositifs et des forums,
- l’évaluation du niveau d’intervention déclenché par la prise en compte de ces informations et recommandations,
des propositions d’orientation stratégique de la SNSA.
La Cellule Technique d’Analyse Structurelle (CAS) est appelée à travailler en étroite collaboration avec les divers appareils statistiques et les autres structures qui sont mandatées pour la collecte et l’analyse structurelle des données tels que l’INSD, le SP-CPSA, le CONEDD, l’ONAPAD, les SI sectoriels, etc.
Le partenariat avec des universités et des centres de recherches et autres institutions nationales et internationales permet d’améliorer les publications. Il confirme par ailleurs la coordination nationale du SISA comme noeud de communication dans un réseau d’échanges élargi.