C’est un outil commun mis à la disposition des dispositifs sectoriels et des utilisateurs du Système d’Information sur la Sécurité Alimentaire (SISA). La Centrale d’Information est en charge des différentes fonctions suivantes :
Nœud d’échanges et de concentration des informations sectorielles et des analyses sur la sécurité alimentaire
Cette fonction doit évoluer vers une démarche proactive dans laquelle la centrale stimulera l’inter compatibilité des données, la recherche provoquée d’informations complémentaires, la diffusion discriminée des informations selon les publics, la rétro-information vers les clients et vers les points focaux.
Point de convergence des points focaux
A partir des points focaux décentralisés, les fiches reprenant les éléments les plus pertinents de diverses disciplines impliquées dans le suivi de la campagne et de l’alimentation remonteront à la centrale d’information qui les archivera, les traitera, et les mettra à la disposition des techniciens en charge de les exploiter.
Veille informationnelle
D’autres réflexes de vigilance nécessitent d’être développés pour compléter les modes habituels de détection de signaux précoces. La consultation de sites Internet dédiés à la sécurité alimentaire, le dépouillement de dépêches de presse thématiques, le criblage rapide des journaux de la place, l’appel à témoignage des membres du réseau que tisse le Système d’Information sur la Sécurité Alimentaire (SISA) sont autant de possibilités de veille qui rendront le SISA plus ouvert, plus réactif et plus robuste.
« Guichet unique » pour les utilisateurs
Seul site pour les documents, les bases de données, les fichiers informatiques, les références des experts et des projets, ainsi que les autres informations susceptibles de les assister, le guichet unique permet au Système d’Information sur la Sécurité Alimentaire (SISA) d’étendre son réseau de relations avec d’autres institutions et d’autres personnes ressources.
Centre de traitement et de calcul
- Le centre de traitement et de calcul est un outil à la disposition :
des dispositifs : pour faire traiter, vérifier, sécuriser les données et les traitements. Pour développer des outils répondant spécifiquement à l’analyse de certains problèmes sectoriels, pour le dépannage occasionnel des dispositifs, pour faciliter l’harmonisation des méthodes et des formats entre dispositifs du Système d’Information sur la Sécurité Alimentaire (SISA), pour la mise en commun et le partage d’expertises, etc. - de la coordination nationale SISA : pour accélérer le traitement des données du SAP, pour faire tourner et pour améliorer les modèles de simulation et de pronostics sur la vulnérabilité, pour valoriser la banque de données SISA, pour rehausser le niveau des analyses publiées dans le rapport annuel sur l’état de la sécurité alimentaire,
- des expertises extérieures au SISA qui se mettent à la disposition du SISA : pour les chercheurs, universités et centres de recherche, stagiaires.
Mise en Place d’un SIG intersectoriel et de Sécurité Alimentaire
Le SIG fait partie intégrante du centre de calcul. Une de ses missions spécifiques consiste à contribuer à la publication de l’atlas sur la sécurité alimentaire. Le transfert des connaissances et la vulgarisation des SIG simplifiés (cfr logiciel KIMS du SICIAV, Visual Carte du projet AP3A, …) restent des devoirs majeurs auxquels la Cellule Technique d’Animation devra se conformer.
Système d’Information Géographique et Alerte Précoce
L’analyse des zones à risque est un outil dans la planification d’interventions dans plusieurs domaines, dont la sécurité alimentaire. Des procédures de détection et d’analyse de zones à risque, utilisant des images satellitaires, complètent les modèles existants. La méthode permet d’aller en profondeur à travers les différentes bases de données allant d’un niveau national jusqu’au niveau local.
Système d’Information Géographique et Sécurité Alimentaire Structurelle
Dans sa dimension structurelle, l’analyse de la sécurité alimentaire est surtout liée à la problématique de l’utilisation des ressources naturelles. La planification sectorielle et l’utilisation des ressources sont en partie basées sur des cartes des zones agro-climatiques et des cartes de végétation, ainsi que sur des statistiques pluviométriques, agricoles, économiques et démographiques. En effet, des informations statistiques provenant de multiples bases de données devraient être rendues plus accessibles, y compris les bases de données et produits provenant des Systèmes d’Informations Géographiques.L’utilisation intégrée des données diverses disponibles à plusieurs niveaux administratifs montre que la démarche basée sur l’utilisation des données de télédétection et de SIG est en principe compatible avec d’autres méthodes de suivi et de stratégies en matière de sécurité alimentaire.