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Structure et exploitation du cheptel attaché aux ménages agricoles

1 juin 2003

Un des plus grands défis auquel les pays en développement restent confrontés au seuil du troisième millénaire est de parvenir à assurer un niveau de sécurité alimentaire adéquat pour une population toujours plus nombreuse et en croissance tout en préservant de façon durable les ressources naturelles. L’une des solutions de ce défi repose notamment sur le secteur de l’agriculture et celui de l’élevage. Ces secteurs constituent les piliers de l’économie des pays en développement. L’agriculture couvre aussi l’essentiel des besoins alimentaires de la population et procure des moyens de subsistance et des revenus à des populations rurales nombreuses.
Il importe de souligner d’emblée que, étant donné le rôle central que ces secteurs tiennent dans l’économie de ces pays, on ne peut, dans la plupart des cas, encourager la croissance économique, lutter contre la pauvreté et accroître la sécurité alimentaire avec des résultats tangibles sans développer le potentiel de production du secteur agricole et sans accroître sa contribution au développement économique global. Historiquement, très peu de pays ont réussi à transformer leur économie en une économie de pays développé sans avoir au préalable développé leur agriculture.
Le Burkina Faso ne peut rester en marge de ce défi et de ce fait plusieurs actions ont été menées dans ce sens. Ces actions vont des programmes mis en place aux différentes lois régissant ces secteurs (agriculture et élevage). C’est ainsi qu’un projet dénommé plan d’action et programme d’investissement du secteur de l’élevage au Burkina Faso a été lancé en octobre 2000. Celui-ci a permis de faire le diagnostic et présenté les différents axes d’intervention. Partant de ce point il a été élaboré un plan d’action en précisant les objectifs quantitatifs et qualitatifs à atteindre sur un horizon de 10 ans et formulé un programme d’actions prioritaires et des fiches techniques en rapport avec les actions prioritaires identifiées.
De même une enquête d’envergure nationale dite Enquête Nationale sur l’Effectif du Cheptel (ENEC I) a été organisée en 1989. Celle-ci a permis d’évaluer de manière précise les effectifs de toutes les espèces animales et a étudié la répartition spatiale ou géographique du cheptel. Pour actualiser les données et tenir compte de tous les facteurs intervenus (dévaluation….) l’E.N.E.C. II est lancée en 2003
Par ailleurs une Enquête Nationale sur les Statistiques Agricoles (ENSA) a eu lieu en 1993. Cette enquête a permis d’évaluer les revenus et dépenses monétaires des ménages agricoles et de cerner les pratiques agricoles et d’élevage sur tout le territoire national burkinabé. Elle a permis également la collecte des données de structure sur le secteur agricole et d’étendre l’éventail des données conjoncturelles collectées. Il s’agit notamment des aspects démographiques, des équipements agricoles de la terre et de son mode faire valoir. A ces informations s’ajoutent les données de superficie, production, rendement des principales cultures et taille du cheptel des ménages agricoles
Enfin des Enquêtes Permanentes Agricoles ( EPA ) sont organisées chaque année depuis 1990 en vue d’estimer le niveau du stock de sécurité alimentaire et de préciser l’évolution du secteur de l’élevage. Ces EPA sont positionnées comme un outil de politique conjoncturelle et structurelle devant fournir aux décideurs des prévisions de récolte céréalières par province ; des estimations après récolte de la production agricole par produit et par province et de l’état de l’élevage des différents ménages enquêtés. L’E.N.S.A. et l’E.P.A. ont une approche similaire mais la taille de l’échantillon (706 villages et 4370 ménages agricoles pour les E.P.A. et 2000 villages échantillon et 18000 ménages agricoles pour l’E.N.S.A.) et le contenu du questionnaire sont plus étendus dans le cadre de l’E.N.S.A.

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