En termes d’accessibilité, la tendance à la stabilité, voire à la baisse des prix des céréales se poursuit et cette tendance devrait se maintenir jusqu’en juin selon les prévisions du modèle. Toutefois, il faut noter que comparativement à la moyenne des cinq dernières années, les prix des céréales traditionnelles ont subit des hausses de 7 à 13%.

Les revenus générés par la vente de produits maraîchers, de produits forestiers non ligneux, la vente du bétail et l’orpaillage, constituent actuellement les principales voies de recours des ménages.

Ce mois marque le début d la phase critique pour l’alimentation du bétail, en particulier dans les régions du Sahel, du Nord, du Centre-Nord et dans la partie nord de la région de l’Est où des mortalités de bovins liées aux gastroentérites ont été observées.

Les prix du bétail, comparativement à l’année dernière, ont enregistrés des variations à la hausse pour les taureaux, mais des baisses pour le bouc et le bélier. L’appréciation en cours du naira est favorable pour les éleveurs car elle pourrait relancer la demande de bétail vers le Nigeria.

Les perspectives en termes de tension sur les marchés sont satisfaisantes dues entre autres, à l’impact positif de l’opération de vente de céréales à prix social en cours et de la mise à marché des stocks paysans et commerçants au regard des prévisions d’une pluviométrie normale à légèrement excédentaire sur la période de mai à juillet.

Néanmoins, force est de reconnaître que les interventions en cours pour répondre aux difficultés alimentaires du bétail sont loin de couvrir les besoins recommandés.